Charge mentale des mamans : comment alléger la culpabilité parentale ?

Laura est épuisée et culpabilise de ne jamais être une maman parfaite. Découvrez comment alléger la charge mentale et retrouver de la bienveillance envers soi-même.

GÉRER SES ÉMOTIONS PARENTALITÉ ASTUCES

pascaline

3/24/20252 min temps de lecture

surcharge mentale aide Étaples sur mer
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Laura est épuisée. Elle est partout, tout le temps. Le matin, elle gère les enfants, les petits-déjeuners, les vêtements oubliés, les crises de "Je veux pas mettre ce pantalon !" et la course pour ne pas être en retard au boulot. Dans la journée, elle enchaîne les réunions, les mails, les tâches urgentes. Entre deux dossiers, elle pense au drive à récupérer, au cadeau d’anniversaire de son neveu et au rendez-vous médical qu’il faut caser.

Puis vient le soir. Le marathon continue. Bains, devoirs, repas, histoires du soir. Et quand enfin la maison est calme, elle s’effondre sur le canapé… avec une petite voix intérieure qui murmure :

"Tu aurais dû passer plus de temps avec eux." "Tu n’as pas assez bien géré aujourd’hui." "Tu es une mauvaise mère."

La culpabilité : ce poids invisible que portent (presque) toutes les mamans

Pourquoi cette pression ? Pourquoi cette impression de ne jamais en faire assez ? Parce qu’on nous vend l’image d’une maman parfaite, qui gère tout avec un sourire éclatant et une maison Pinterest.

La vérité ? Cette maman parfaite n’existe pas.

Et si on changeait de regard ?

4 clés pour alléger la charge mentale et sortir de la culpabilité

  • Remplacer la culpabilité par la bienveillance envers soi-même 💬 Se demander : "Est-ce que je dirais ça à une amie qui vit la même situation ?" Si la réponse est non, alors pourquoi se parler si durement à soi-même ?

  • Arrêter de vouloir tout faire seule

  • Le partage des tâches est essentiel. Déléguer ce n’est pas "être une mauvaise mère", c’est permettre à tout le monde de contribuer (y compris le conjoint et les enfants).

  • Prendre du temps pour soi sans culpabiliser Un parent qui va bien = un enfant qui va bien. Laura a compris qu’elle devait aussi prendre soin d’elle, ne serait-ce que 10 minutes par jour.

  • Oser parler de sa fatigue et de ses limites à ses enfants Beaucoup de parents n’osent pas dire "Je suis fatigué(e)" ou "Je ne peux pas tout faire", de peur que cela pèse sur leurs enfants. Mais les enfants comprennent, à tous les âges, si on adapte le discours.

  • Exemples :

  • 👶 Petit enfant (3-5 ans) → "Maman est fatiguée, elle a besoin d’un câlin pour recharger ses batteries."

  • 👦 Enfant (6-10 ans) → "J’ai eu une grosse journée, j’ai besoin d’un moment au calme. Et toi, comment était ta journée ?"

  • 🧑🎓 Adolescent → "Je me sens un peu dépassé(e) en ce moment. Si tu as besoin de moi, je suis là, mais j’ai aussi besoin de souffler."

En exprimant nos limites, on leur apprend à écouter les leurs. Et surtout, on leur montre que tout le monde a le droit d’être fatigué… même les parents.

La réalité de Laura aujourd’hui ?

Elle n’a pas tout réglé d’un coup. Mais elle a changé son regard. Elle sait que ses enfants n’ont pas besoin d’une maman parfaite. Juste d’une maman qui fait de son mieux. Et c’est déjà énorme.

💬 Et toi, est-ce que tu ressens parfois cette culpabilité ? Comment fais-tu pour la gérer ? Partage en commentaire !

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Laura, cette maman qui culpabilise de ne pas être "parfaite"